Il existe différents types de dysgraphies, voici les grandes caractéristiques :

  • La dysgraphie maladroite : une écriture qui va avoir tendance à être retouchée, lourde, désordonnée.
  • La dysgraphie raide : une écriture qui va avoir tendance anguleuse, l’enfant va être crispé.
  • La dysgraphie molle : une écriture qui va avoir tendance à manquer de structure.
  • La dysgraphie lente et précise : l’écriture va être lisible mais elle va demander beaucoup d’énergie au scripteur.
  • La dysgraphie impulsive : une écriture qui va être rapide, imprécise et illisible.

On distingue deux origines de la dysgraphie :

  • La dysgraphie réactionnelle : l’écriture est un moyen de communication, une trace que l’on laisse. Elle peut alors traduire un mal-être, un refus de communiquer, une opposition, une défense… Ces troubles réactionnels vont se traduire de manière instrumentale.
  • La dysgraphie instrumentale : elle a pour provenance des difficultés instrumentales qui peuvent venir d’un problème de latéralisation, d’un schéma corporel non connu, d’un trouble tonique (crampe, hypotonie…), d’une motricité fine peu développée, d’une mauvaise coordination oculo-manuelle, de difficultés spatio-temporelles…