Julian Ajuriaguerra, neuropsychiatre est le premier à avoir donné une définition de la dysgraphie :
« est dysgraphique un enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors que généralement aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience » .
On parlera de dysgraphie à partir de 7 ans / fin CE1 quand l’apprentissage de l’écriture est terminé. La dysgraphie fait partie des troubles DYS, au même titre que la dyslexie, la dyspraxie (TDC : trouble des coordinations), la dysorthographie, la dyscalculie et la dysphasie ; auxquelles elle est parfois associée. Elle peut aussi être liée à des symptômes d’un TDA/H.
La dysgraphie peut avoir plusieurs origines et être plus ou moins sévère. Elle peut provenir d’une mauvaise tenue du crayon, d’une mauvaise posture ou encore d’un mauvais placement de la feuille, d’une motricité fine pas assez développée, d’une latéralité pas encore définie, d’un contexte familial et/ou scolaire compliqué…Ce trouble de l’écriture peut complexer la personne et avoir des répercussions sur sa scolarité, son estime et sa confiance en soi, il est donc important de prendre en considération ses difficultés et de les traiter. Il n’y a pas d’âge pour consulter et résoudre des difficultés d’écriture.